Les incendies dévastateurs qui sévissent en Australie depuis plus de trois mois ont déjà touché plus de 10 millions d'hectares.
Trente décès humains sont malheureusement à déplorer.
Plus d'un milliard d'animaux sauvages (mammifères, reptiles et oiseaux) sont morts, sans compter les insectes dont la plupart sont pollinisateurs et les autres invertébrés.
La flore est également fortement affectée.
L'Australie, réputée pour sa riche biodiversité et ses nombreuses espèces animales n'existant nulle part ailleurs voit des dizaines d'entre elles très certainement vouées à l'extinction.
Les prévisions météorologiques pour les prochains jours font craindre une aggravation probable de la situation.
Ces événements dramatiques et cette situation catastrophique démontrent une fois de plus que le dérèglement climatique lié aux activités humaines n'est pas un mythe mais une triste réalité.
L'Académie vétérinaire de France compatit profondément avec la population australienne et rend hommage à l'action et à la mobilisation des pompiers et des forces d'intervention qui luttent inlassablement sur le terrain contre les mégafeux et sauvent des vies.
Elle salue les associations et les organismes qui se sont mobilisés pour fournir une coopération scientifique et technique et ont lancé des appels de dons et de contributions.
L'Académie vétérinaire de France appelle vivement à accompagner ces initiatives louables et offre son expertise en matière de faune sauvage et de préservation du patrimoine génétique des espèces animales.
Elle se déclare prête à collaborer avec la communauté scientifique australienne et internationale sur ce sujet d'importance mondiale. La sauvegarde du vivant est une préoccupation permanente de l'Académie vétérinaire de France.
Au-delà des pertes déplorables de vies, il en va de l'avenir de notre planète, des êtres humains et des animaux, au travers de la protection du monde vivant, de la biodiversité et de l'équilibre vital des écosystèmes.
Académie Vétérinaire de France
Vous trouverez ci-après en lien une interview d'un confrère australien, David Phalen, professeur du département vétérinaire de l'Université de Sydney et spécialiste de la biodiversité australienne: