Au cours de celle-ci, il a pu rapporter le bilan de ces décennies d’activité de transfert embryonnaire dans le monde conduisant à ce succès aux plans économique (dizaine de millions d’embryons transférés dans le monde depuis les années 70) et sanitaire, « Not one field case of disease transmission via embryos has been reported, and this was reflected in the international movement of embryos ».(Aucun cas de transmission de maladie par des embryons n’a été signalé sur le terrain, ce qui s’est reflété dans les échanges internationaux d’embryons »
La conclusion de la communication du Professeur Thibier est la suivante (traduction en Français de l’auteur) :
« Les défis auxquels faisait face l’IETS il y a plusieurs décennies étaient nombreux, et particulièrement importantes étaient les menaces perçues, associées aux interactions entre les embryons et les agents pathogènes. Si on ne s’en était pas préoccupé, les risques sanitaires générant des maladies auraient pu mettre fin à l’énorme potentiel du transfert commercial d’embryons au détriment des éleveurs. Pour relever ces défis, les stratégies adoptées au début des années 80 se sont avérées plus qu’adéquates pour atténuer ces problèmes potentiels. Le principe fondamental de fonder tous les travaux et conclusions sur une base scientifique solide a été la clé pour proposer avec intégrité les protocoles opérationnels et les lignes directrices pour les procédures de prélèvement et de traitement des embryons. Ceux-ci ont été validés par l’expérience sur le terrain, comme en témoigne le transfert de plusieurs millions d’embryons de plusieurs espèces animales sans transmission de maladie sur une période de plus de quatre décennies. Du point de vue sanitaire, les embryons d’animaux se sont avérés être le moyen le plus sûr d’échanges de matériel génétique animal dans le monde entier.
En outre, le développement rapide et la croissance de l’activité commerciale de transfert d’embryons ont pu être observés dans de nombreux pays au cours des 50 dernières années, en particulier aux États-Unis, au Canada, au Brésil, en Argentine, en Afrique du Sud, au Japon, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Australie et en Nouvelle-Zélande, Chacun d’entre eux, avec son état sanitaire animal propre et son écosystème animal unique affectant le comportement et la survie des agents pathogènes, a en outre démontré le statut sanitaire inhérent des embryons animaux des espèces de rente et facilité le commerce international des embryons. Aucun cas de transmission de la maladie par des embryons n’a été signalé sur le terrain, ce qui s’est reflété dans le mouvement international des embryons »
(*) Thibier M and Perry G (2023) IETS management of the challenges associated with embryo pathogen interaction Reproduction, Fertility and Development, 36, (1-2), 16-26. doi:10.1071/RD23144 © 2023
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